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Italie du Nord - Juillet 2013

Etape 11 - Les trésors cachés de Parme

Mardi 2 juillet 2013. Chouette alors ! Toute une matinée rien que pour moi tout seul pour profiter de la ville de Parme ! Une vraie bouffée d'oxygène après le sketch de la veille où Machin Chose a tapé son caprice parce qu'il ne mangeait pas à la terrasse du restaurant que le Routard m'avait recommandé. Les meilleures pizzas de la ville dans une salle en forme de navire... Un vrai régal !

Allez zou, on oublie tout ça, et on part à la découverte des trésors cachés de Parme. Passé le quartier le superbe quartier de l'université**, je file droit vers la place du Dôme.

Pas une seconde d'hésitation, direction le Battistero***. Commencé en 1196 et achevé en 1307, il reste l'un des plus importants baptistères du monde chrétien... et fonctionne toujours ! Bâti sur un plan octogonnal parfait, construit en marbre rose, il marque la transition entre l'art roman et le gothique. Une fois à l'intérieur, quelle claque ! Les niches et les coupoles sont décorées de fresques du XIIIe, XIVe et XVe siècle, représentant des scènes de la vie du Christ et de ses apôtres. La représentation des mois et des saisons est aussi de toute beauté. A l'extérieur, les sculptures d'Antelami au-dessus des trois portails sont à couper le souffle.

A peine sorti de baptistère, je file droit vers le duomo***. Là encore, quelle beauté ! Dommage que le campanile soit hérissé d'échafaudages... Grrrrrrrr... Consacrée en 1106, la cathédrale de Parme est de style roman. Deux magnifiques lions gardent son portail du XIIIe s. Au-dessus, une frise raconte les mois de l'année... En novembre, on tuait déjà la cochon pour faire le jambon de Parme ! Une fois à l'intérieur, le festival continue. L'Assomption de la Vierge du Corrège décore la coupole. Des bas-reliefs recouvrent tous les murs. La Descente de croix d'Antelami, dans le transept droit, est saissante.

Une petite balade en ville permet de mieux apprécier le centre historique***. Quel pied de pouvoir se promener librement dans la ville sans la pression de mes deux ados ! Du coup, je comprends mieux la richesse du passé de cette ville, capitale des Farnese pendant deux siècles qui y attirèrent les plus grands artistes. Le Parmesan et le Corrège y décorèrent de nombreux monuments. Parme est la ville la plus raffinée d'Emilie-Romagne.

Cent petits mètres à pied, et me voilà face au célèbre Palazzo della Pilota**, imposant palais du XVe s qui regroupe aujourd'hui la Gallerie Nationale de Parme, le théâtre Farnese et le musée archéologique.

Le Palazzo della Pilota abrite un joyau du XVIIe siècle : le théâtre Farnese***. Inauguré en 1628 à l'occasion de l'union entre les Farnese et les Medicis. Sa capacité d'accueil s'élève à 5.000 places assises, soit le plus grands théâtre privé d'Europe pendant de longues années. Deux séries de loges surplombent les gradins. Des niches encadrent la scène. L'ensemble fait de bois et de stuc forme une harmonie parfaite. Depuis la scène, la profondeur de la salle ovoïdale apparaît nettement. Quel spectacle ce devait être lorsque les trois coups étaient donnés...

Dernière étape de cette belle matinée de découverte : la Gallerie nationale de Parme***. Fondée par les ducs de Parme, et enrichie par l'impératrice Marie-Louise d'Autriche, c'est une des galeries de peinture les plus importantes d'Italie. Salles aérées, modernes, voire futuristes accueillent quelques uns des plus grands trésors de la peinture italienne et flamande. A voir pour les Fra Angelico (Florence n'est pas très loin...), La Scapigliata de Léonard de Vinci, le Greco, Le Tintoret, Van Dyck, Bruegel, ou Canaletto. Mais à voir surtout pour les oeuvres du Parmesan et du Corrège, les deux peintres de la région. Mais à voir surtout pour L'Esclave turque du Parmesan, jeune femme coiffée d'un ruban turc orné d'un motif de Pégase, pour son regard bleu divinement coquin...

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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